Ces monstres aux attributs féminins hypertrophiés et obsédés d’érections rêvées comme triomphantes ne sont pas sans secréter un malaise : les dents et les griffes ne sont jamais loin de ces manifestations excessives de la sexualité, et les monstres eux-mêmes paraissent étonnés, voire encombrés par cet excès de turgescences et d’agressivité. Ce sont des divinités à la fois fécondes et guerrières, molles et effrayantes considérablement adoucies par les tons pastel et les étoiles, les points, les motifs qui les maquillent.