Hélène Blondin est certainement l’un de ses personnages, comme un témoin impuissant et soucieux de la souffrance, de l’agressivité ou de la violence contenue, avec un immense désir de compassion. On pourrait écrire des contes à partir de ces tableaux, de ceux qui ne livrent pas leur leçon avec évidence et qui en sont d’autant plus prégnants. Il y a de l’animal en l’homme et pas pour le pire. Certains regards convoitent, mais souvent les bras manquent pour saisir, comme emmaillotés dans une impossibilité mentale. Quant aux couleurs, leur acidité hésite entre fourberie possible et féérie désirée