De la « dentelle » comme l’artiste le dit lui-même : c’est surtout une sensation visuelle de fragilité, un kaléidoscope en noir et blanc dans lequel, indépendamment du motif humain, l’œil se perd et l’esprit a le vertige. On sent la fascination pour ce qui brille, étincelle, rehausse le terne de l’existence, et aussi le mystère devant l’énigme de ce qui est. Les personnages bienveillants, faisant signe à partir d’une région inconnue du réel, et pourtant proche si l’on sait la percevoir, relèvent d’une fantaisie du conte de fées, de farfadets malins et en connivence. L’imaginaire comme broderie.