C’est peu dire que l’espace est saturé. L’embrouillamini des traits et des circonvolutions au stylo témoignent d’une pratique obsessionnelle du remplissage. Le miracle opère quand on se demande à quel moment du trait cela cesse d’être informe pour donner naissance à un motif, humain, urbain, végétal. Des yeux surgissent, toujours en avance sur le spectateur, l’ensemble des éléments concrets s’extirpent péniblement du chaos, sans véritablement se superposer à lui.