La vie vaut la peine d’être vécue : la danse, la rotation perpétuelle, le vertige physique du tournoiement procurent une jubilation libératoire que les personnages de ces tableaux paraissent tous éprouver, comme s’ils étaient les avatars heureux d’une artiste qui, à un certain moment, n’aurait pas pu s’empêcher d’exprimer sa créativité positive. Tous les êtres peints, ordinaires, identifiés par une ceinture, un crucifix, ou un chapeau, des colliers, sont brusquement entrés en transe. On voit des autoportraits, on se cherche éventuellement soi-même dans la foule.