Sandrine Margaron donne à la femme le pouvoir de gardienne des secrets du monde naturel. Légèreté, souplesse, mystère, pure transparence, l’univers végétal et animal est féminin. Non pas que la femme conquière le monde, c’est plutôt reconnaître qu’elle en a une compréhension plus évidente, plus immédiate car elle est celle qui donne la vie. Du néant, de l’absence de sens (le blanc du papier) surgit doucement le relief d’une existence, une empreinte, un « emboutissage », un mot qui vient renforcer par son lien avec le métal l’apparente fragilité du support